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SA VIE SUR CES ELECTIONS (en pensant à Jean-Jacques Goldman La vie par procuration)
	Il met sur Jospin toute la pression pour attirer les gros cons les couillons il joue sa vie sur ces élections il sait passer à la télévision
Jospin (chanson du jour) en pensant à Rita (chanson d'amour) de RENAUD
	Jospin actionne ton cœur Jospin donne-nous du pain Jospin donne-nous du beurre Jospin hein hein hein hein... nous votons demain Sur l'air de Rita (chanson d'amour) 0'36 RENAUD Séchan album 1975 (Amoureux de Paname / Hexagone)
Elections
	C'est celui Qui apparaîtra Le plus sympa Qui gagnera On est tombé bien bas On est tombé bien bas Election et télévision Démocratie A l'agonie Tant de soirs On s'est fait avoir Qu'on n'veut plus voir Qu'une grande foire Des idées On peut en changer Mais l'apparence C'est la France On est tombé bien bas On est tombé bien bas Election et télévision Démocratie A l'agonie
69, un âge sympathique (Jacques Chirac a donc 69 ans...)
	Il serre les mains dit qu'il fera le bien j'crois bien c'est le bien du genre requins Sa seule tactique j'suis foutu si j'abdique Les juges d'la République veulent qu'il s'explique 69 un âge sympathique 69 un âge énergique 69 un âge héro-ïque Vous Girondins Parisiens Poitevins Corréziens Médecins il vous aime bien Tandis qu'madame Promène son p'tit bouquin chez les mondains sous-mondains anodins 69 un âge sympathique 69 un âge énergique 69 un âge héro-ïque Toutes vos critiques c'est du p'tit vent magique mais faites gaffe à la bande qui rapplique Il serre les mains dit qu'il fera le bien j'crois bien c'est le bien du genre requins 69 un âge sympathique 69 un âge énergique 69 un âge héro-ïque
Les vacances de papy Culot (il se reconnaîtra...)
	Tu n’es pas mon oncle tu pars en vacances à l’île avec Maurice fifille et mamie Tu t’habilles pas chez Tati oui oui oui Ca ce sont les vacances que personne s’paye en France à part toi Jaco toi papy Culot Les voyages souvent sur tous les continents et pour les payer tu n’es pas allé chez ma tante non non non non non Ca ce sont les vacances que personne s’paye en France à part toi Jaco toi papy Culot derrière ton château c’est pas très jojo ça va s’écrouler oh mon beau Jaco je te le prédis oui oui oui oui oui je te verrai bien avec les casseroles de ton beau palais le 14 juillet faire Bity Bity eh !eh ! ouais ouais ouais Ca ce sont les vacances que personne s’paye en France à part toi Jaco toi papy Culot Bity Bity ouais ouais Bity Bity oh Bity Bity ouais ouais pschitt pschitt oh Bity Bity ouais ouais Bity Bity oh Bity Bity ouais ouais pschitt pschitt oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooh! Ca ce sont les vacances que personne s’paye en France à part toi Jaco toi papy Culot Si je vole la France alors c’est pas de chance vais-je voir au cachot le pépère culot ? musique et paroles de Philippe ROI
Les Enfants de Pasqua
	En souvenir de l'aphorisme de Charles Pasqua : Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent Elles disent je t'écris, ils disent je t'appelle Ils disent je reviens, disent compte sur moi Elles disent dès demain, oui je te l'envoie Tous le diront encore une prochaine fois Pour les enfants de Pasqua Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent Les gens de ce genre-là De nous ils s'en foutent On les côtoie plus souvent qu'on le croit Parlent d'humanitaire, de paix sur la terre Mais dès qu'ils peuvent l'avoir l'once d'un pouvoir Ils le font savoir quand ils te tutoient Les gens de ce genre-là, quand je les vois J'ai l'air Bouddha, au-dessus de cela Au-dessus des goujats, des fausses divas Coups bas, crachats, spécialités comme ça Pour les enfants de Pasqua Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent Les gens de ce genre-là Veulent qu'on les redoute Mais quand il déchoit, ce prometteur-là Il va dire de moi, il se prend pour quoi ! T'as vu comme il a changé celui-là On dirait qu'il ne nous voit même pas Les enfants de Pasqua, veulent faire la loi Les vers sont dans les fruits, les nuits festoient Les gens de ce genre-là, ne m'aiment pas Quelquefois même me médisent hors-la-loi... Pour les enfants de Pasqua Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent Les gens de ce genre-là Veulent qu'on les redoute
Petit abruti (il se reconnaîtra...) sur l'air de Petite Marie de Francis CABREL
	Petit abruti, j'te montre du doigt Parce qu'avec ta nasillarde voix Tes grosses nazineries, tu déverses sur nos vies Des tas d'ecchymoses Petit dégarni, je lutte contre toi Pour que dans cinq dix ans de ça On puisse encore dans c'pays, parler de démocratie Et rire de ta névrose Moi je viens de Dreux et des affreux entre eux Ne jurent que par toi D'un milicien qui fait jouer des mains Et engrange des voix Ils rient des fours en rêvant de leur retour Petit d'jà moisi, je t'entends gentil (déjà) Sous le masque du type courtois Avec quelques salades, des poses bon camarade Des démocrates se soudoient Petit dégarni, tu t'vois en kaki Tu te dis je fais le poids Dehors les hybrides, d'abord on intimide Ce pays faut qu'on le nettoie Je viens de Vitrolles et des banderoles affolent Ils le voient déjà roi Le milicien qui fait jouer des mains Et engrange des voix Ils rient des fours en rêvant de leur retour Dans Le Penombre où tu rues Petit abruti m'entends-tu ? Devant toi on va pas s'aplatir (bis)
L'ivraie
	Toujours une rumeur pour fermer les coeurs Vipères ils récupèrent les faits divers C'est un hommage au plus malsain Qu'on peut trouver chez l'être humain L'ivraie est parmi nous A elle livré tu vis à genoux Quand tu crois qu'il dit vrai Tu divagues bêtement ses boniments La haine répand du sang dans la Seine Et l'obscène dealer justifie la scène De sa dialectique fétiche Honore ses colleurs d'affiches L'ivraie est parmi nous A elle livré tu vis à genoux Quand tu crois qu'il dit vrai Tu divagues bêtement ses boniments Ce temps il n'est pourtant pas si lointain Où de la honte retenait les crétins Aujourd'hui y'a plusieurs listes Pour ceux fiers de s'dire racistes L'ivraie est parmi nous A elle livré tu vis à genoux Quand tu crois qu'il dit vrai Tu divagues bêtement ses boniments C'est à nous de les ridiculiser Ceux qui se laissent par eux utiliser C'est par notre vigilance Que sera sauvée la France L'ivraie est parmi nous A elle livré tu vis à genoux Quand tu crois qu'il dit vrai Tu divagues bêtement ses boniments
Charles Pasqua (en pensant à Mélissa de Julien Clerc
	Charles Pasqua le v'la candidat Et il parle de Vertu Les juges n'ont pas pu empêcher ça Car Charles Pasqua têtu Dans les meetings tous au Pastis a- Vec les élus ventrus Sur des affiches candidat Pasqua On a lu corrompu
Les temps ont changé (La France aujourd'hui)
	Avec notre air hautain De bons républicains On souriait de ces pays lointains Où nos amis dictateurs Faisant fi du malheur De leurs soumis non électeurs Avaient voitures En or Comptes en paradis fiscaux Et le coffre fort Dans les toilettes d'un château On savait nos magouilles Soupçonnait les fripouilles Mais ceux qui volaient notre République Au jeu des marchés publics Finançaient leur parti L'enrichissement personnel Dépassant rarement La p'tite villa au soleil Les billets d'avion Pour service à la faction On savait l'président Au dessus de l'argent C'est not' grande fonction sans suspicion Tout l'monde gardait en mémoire La morale de l'histoire Celle de l'homme qui par égarement Accepta des diamants On a vu que par vertu certains prétendants Dénigrèrent alors leur camps Les temps ont changé Dans les pays lointains Les dictateurs tombent un à un Et leurs successeurs Essayent au moins D'être un peu plus discrets Les temps ont changé On s'dit qu'on voudrait bien Un coffre-fort dans nos toilettes Et prendre du papier Non déclaré A l'ami percepteur Les temps ont changé Suffit d'être sympathique On demande à l'homme politique Qu'enfin il comprenne Que nous aussi On a nos p'tits soucis

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